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Esther Uha: « Je vis aujourd’hui avec une trompe suite à un avortement »

Esther Uha, l’influenceuse et présentatrice télé ivoirienne, a récemment ouvert son cœur et partagé une expérience personnelle qui a profondément marqué sa vie. Elle a bravement abordé un sujet sensible, celui de l’avortement qu’elle a subi à l’âge de 18 ans. Cette expérience a laissé des cicatrices émotionnelles et physiques, et Esther a choisi de partager son histoire pour sensibiliser les autres à cette réalité souvent taboue.

Dans ses propres mots, Esther confie : « Si il y a quelque chose de mon passé que j’aimerais supprimer, c’est un avortement que j’ai eu à faire à 18 ans, qui m’a rendu très très malade. Aujourd’hui, je vis avec une trompe, un seul ovaire, c’est la chose qui me fait le plus mal car je me dis qu’une version de star avec un enfant à côté, ça n’allait pas être méchant si ce n’est me pousser à être plus forte, à me battre un peu plus. Je me dis que j’aurais pu m’en passer et garder cet enfant, je m’en veux pour ça car religieusement, j’ai trahi mon DIEU et mon corps. »

Cette déclaration poignante reflète la douleur et les remords qu’Esther ressent encore des années après cet événement. Elle exprime son regret d’avoir pris la décision de mettre fin à sa grossesse à un moment où elle était encore très jeune. Elle se demande ce qui aurait pu se passer si elle avait choisi de garder l’enfant et comment cela aurait pu influencer sa vie.

L’histoire d’Esther rappelle également l’importance du soutien et de l’accompagnement des femmes qui font face à de telles décisions, quelles qu’elles soient. Il est essentiel que les femmes aient accès à des ressources et à des informations appropriées pour prendre des décisions éclairées concernant leur corps et leur santé.

En partageant son histoire personnelle, Esther Uha nous rappelle à tous l’importance de l’empathie, de la compréhension et du respect des choix individuels en matière de santé reproductive. Il est temps de briser le silence autour de ces questions délicates et de créer un espace où chacun puisse s’exprimer sans jugement. Esther Uha, en dépit de ses regrets, nous rappelle la nécessité de l’empathie et du soutien envers ceux qui ont vécu des expériences similaires.

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