Josée Priscille Gnakrou, connue sous le nom d’artiste Josey, est une chanteuse et compositrice ivoirienne née en 1989 à Abidjan, en Côte d’Ivoire. À l’âge de 8 ans, elle réalise une performance live dans son église, ce qui marque le début de son intérêt pour la musique. Elle rejoint un groupe de rap au lycée et poursuit ensuite ses études à l’École Nationale d’Administration de Côte d’Ivoire. Cependant, elle décide de se lancer dans une carrière musicale.
De 2008 à 2011, Josey explore divers genres musicaux tels que la variété, l’afro-zouk, le R&B, la soul, l’afro-dance, la rumba congolaise, l’afro-folk et le coupé décalé. Elle fait partie du groupe de rap Quarantaine (40T’N) au lycée en 2003. Durant cette période, elle rencontre JC Karma et DJ Kalif, et collabore avec d’autres artistes sur des titres tels que « Mouvement choppy » de Marteau Pilon.
Entre 2009 et 2011, Josey se produit régulièrement dans un cabaret d’Abidjan appelé « l’acoustic », ce qui lui permet de se faire connaître progressivement. Elle est également sollicitée pour des interprétations sur commande. Elle participe à l’enregistrement des chansons « Malaïka » et « Le Réveil » de l’album « Chercheur d’or » (2010) de Dabé Glles Murris, connu sous le nom de Tus-ty, un slameur, enseignant et chroniqueur radio.
Après avoir terminé ses études à l’École Nationale d’Administration, Josey décide de se consacrer pleinement à sa carrière artistique. En 2012, elle participe au concours africain Castel Live Opéra sous son vrai nom Josée, et se classe deuxième. Cela renforce sa confiance en elle et ouvre la voie à de nombreuses collaborations.
En 2013, Josey collabore avec le groupe Tour de Garde sur le titre « J’veux m’en aller », une chanson mêlant afro-zouk et afro-rap. Elle enregistre également « Chérie, tu me soules » en featuring avec le duo Kil’Heur & Rikwane, un single qui devient un grand succès sur le continent africain.
En janvier 2014, Josey sort son premier single solo intitulé « On fait rien avec ça », une chanson dédiée aux femmes qui remporte un grand succès. Le clip officiel accumule rapidement plus de 12 millions de vues sur YouTube.
En 2014, elle collabore avec DJ Bonano sur le single coupé décalé « Abidjan la joie », puis en décembre, elle fait un featuring avec feu DJ Arafat sur le titre « Coba ». En janvier 2015, Josey sort son deuxième single « Diplôme » qui cumule aujourd’hui plus de 35 millions de vues sur YouTube. Ce hit lui vaut le surnom d' »avocat des femmes » et est apprécié par des artistes comme Youssoupha.
En 2016, elle sort son troisième single « You Galoh » chanté dans sa langue maternelle. Elle réalise une performance incroyable sur ce titre, qui la positionne comme une figure importante de la musique ivoirienne au féminin. Fin 2017, elle sort « Nagniouma », une chanson dans laquelle elle raconte la difficulté de se séparer de sa meilleure amie qui va se marier. Le clip de cette chanson atteint le million de vues sur YouTube en seulement deux semaines.
En 2017, Josey interprète brillamment le titre « JOUR J-0 » entièrement en lingala, en collaboration avec le producteur et réalisateur Tony Rodriguez (Patrice Anoh) et l’ancien guitariste de Werrason, Flamme Kapaya, en tant qu’auteur-compositeur. Sa performance est exceptionnelle, d’autant plus qu’elle ne comprend ni ne parle cette langue de la République Démocratique du Congo. Bien qu’un projet initial de 12 titres en rumba congolaise n’ait pas abouti, la sortie du clip permet de saluer l’adaptabilité de Josey, qui excelle aussi bien dans la rumba congolaise que dans la variété ou la musique mandingue.
En 2018, elle remplace la chanteuse camerounaise Charlotte Dipanda en tant que coach dans l’émission télévisée « The Voice Afrique Francophone ». Elle enchaîne ensuite les singles à succès tels que « Vendeur d’illusion », « Mise au point », « Mon nom », « Espoir », « Sorry » et son dernier titre « Ma moitié ». À la fin de 2019, elle fonde sa propre structure de production artistique appelée Schama Production, et produit des artistes tels que le groupe 2BOYZ, le groupe VDA, Bonigo et Kahianita.
