Jonathan Morrison, un jeune influenceur ivoirien, s’est lancé dans l’organisation d’un tournoi de football local en Côte d’Ivoire appelé Cam Tchintchin. Ce tournoi, qui met en avant le jeu de petit poteaux, a connu un succès fulgurant dès sa première édition, attirant l’attention de personnalités politiques et sportives, notamment Didier Drogba.

Cependant, alors que la deuxième édition du tournoi se prépare, Jonathan Morrison doit faire face à plusieurs boycottes, dont celui de la Fédération Ivoirienne de Football petits potaux. Face à ces adversités, l’influenceur a tenu à mettre en garde ses détracteurs, dénonçant les tentatives de sabotage de la part de certains membres de la Fédération.

« À deux semaines de la compétition, la Fédération de Petits Poteaux essaie par tous les moyens de saboter le #TCHINTCHINN… Des vieux aigris depuis plusieurs années, vous avez l’agrément de la Fédération, mais vous n’avez jamais rien créé de bon… Toujours au niveau amateur, mais quand il s’agit de saboter, vous devenez experts lol… L’année passée, ils ont volé l’argent dans TCHINTCHINN, c’est pourquoi je les ai fermés. Des vieux incapables… Je vais vous exposer un à un, ensuite je vais vous arracher l’agrément et confier la fédération à d’autres personnes capables », a déclaré Jonathan Morrison, exprimant sa détermination à faire face aux obstacles.

Sur sa page Facebook, Jonathan Morrison a également partagé ses réflexions sur le manque de soutien au développement des « Petits-Poteaux » en Côte d’Ivoire. Il a souligné le potentiel inexploité de ce sport qui se joue depuis plus de 10 ans dans des conditions précaires, sans sécurité, et avec des récompenses limitées. Il a exprimé son étonnement face au manque d’investissement et de volonté de développement de ce sport, malgré la présence de nombreux athlètes professionnels et de personnes fortunées dans le pays.

« La Côte d’Ivoire est pays de centaines d’athlètes professionnels qui sont beaucoup plus riches que moi… Politiciens, hommes d’affaires, il y a plus de 2 000 milliardaires ici, mais personne n’a jamais levé le doigt pour développer les ‘Petits-Poteaux’. Ça fait plus de 10 ans que ce sport se joue sous le soleil dans la poussière sans sécurité, et la récompense n’a jamais dépassé les 5 millions. Juste quelques vidéos de dribbles mauvaise qualité et mort d’homme, c’est ce qu’on retient de l’histoire de ce sport », a déploré Jonathan Morrison.

Malgré les obstacles et les résistances rencontrés, Jonathan Morrison reste déterminé à promouvoir le développement du football local en Côte d’Ivoire. Il souligne l’impact positif de la première édition du tournoi Cam Tchintchin, qui a apporté de la joie à des millions de personnes, créé des emplois et stimulé l’économie locale grâce aux talents des jeunes joueurs.

Jonathan Morrison affirme recevoir des sollicitations de chefs d’État et d’entreprises étrangères pour exporter le Cam Tchintchin dans d’autres pays, mais constate avec incrédulité que son propre pays fait tout pour entraver cet événement.

« Il est plus facile d’aller sur la lune que de développer un sport ici, pourtant le sport peut booster l’économie du pays à une puissance incroyable », conclut-il avec détermination.

Jonathan Morrison, par sa persévérance et son engagement en faveur du développement du football local, incarne l’espoir d’une nouvelle génération d’athlètes et d’influenceurs ivoiriens. Sa détermination à surmonter les obstacles rencontrés est un exemple inspirant pour tous ceux qui partagent sa vision d’un avenir prometteur pour le football en Côte d’Ivoire.

Mixdecale

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